L’événement Women For Future veut briser l’effet “plafond de verre” qui empêche les femmes de progresser dans la société

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La 5ème édition de l’événement Women For Future a eu lieu jeudi 2 juin au Parc des Princes à Paris. Il était question notamment de la place des femmes dans l’économie et dans le sport. Tables rondes, happenings, création d’une équipe de France des femmes leaders… L’occasion rêvée pour donner la parole aux femmes et aux hommes engagé.e.s dans la parité dans le monde de l’économie, du social et du sport.

 

 

Par Elsa Cadier

Le Parc des Princes à Paris, ce lieu symbolique était tout trouvé pour une thématique tournant autour du sport

Tout au long de cette journée, des femmes et des hommes inspirant.e.s et engagé.e.s (tels que Sarah Orahmoune, vice championne olympique de boxe, Rachel Khan, ancienne athlète, comédienne et essayiste, Delphine André, présidente du groupe Charles André, Claire Gibault, cheffe d’orchestre et fondatrice du concours La Maestra, Larbi Ben Boudaoud, directeur de la Haute Performance, entraineur de l’Équipe de France de Judo féminin, Céline Mas, présidente d’ONU Femmes France et auteure,…) se sont attelé.es à mettre en exergue le women empowerment, ainsi que la place des femmes dans la société. Il est ressorti de ces tables rondes, que la transformation de l’essai est bien en marche, que l’égalité entre les femmes et les hommes progresse, mais pas dans tous les domaines. La paroi du “plafond de verre” invisible reste encore épaisse. Les femmes sont sous-représentées dans les instances dirigeantes. El les sont toujours invisibles dans les médias. Sans parler des inégalités professionnelles et du sexisme ou de la faible représentation des femmes dans les instances dirigeantes que ce soit dans le sport ou dans les entreprises… On constate même avec effroi un recul, voire une régression sur certains sujets, comme les violences conjugales et intra-familiales, l’accès à la contraception, ou le droit à l’avortement…

Il y a eu beaucoup de changements ces dernières années, mais pas là où on les attendait, pour les femmes notamment et quel que soit le secteur. La société va vite, et pourtant tout ne va pas vite partout. Les sujets de parité n’avancent pas. Sarah Ourahmoune, vice championne olympique de boxe et cheffe d’entreprise.

Quelques chiffres :

  • Egalité des salaires : les femmes gagnent en moyenne 17 % de moins que les hommes.
  • 13 femmes sur 109 fédérations sont présidentes de fédérations sportives. Deux femmes sur 36 institutions de sports olympiques sont présidentes.
  • Dans les médias, on retrouve plus de femmes à la télévision (45 % soit +2 points) qu’à la radio. Celle-ci tend à combler son retard (42 % soit +3 points). La part des femmes présentes à l’antenne (TV et radio) est de 43 %. Les femmes ne représentent que 20 % des sources d’experts et sont sous-représentées dans les programmes relevant du genre « Sport » (20 %), tandis qu’elles sont représentées à hauteur de 49 % pour le genre « Information – Autres émissions » et 47 % pour les genres « divertissement- jeux » et « magazines ».
Source ARCOM (ex-CSA)

  • Les femmes représentent 45 % en conseils d’administration des entreprises.
  • En 2021, 43 % des créateurs d’entreprises individuelles étaient des femmes. 74 % est le pourcentage d’entreprises créées par des femmes dans les domaines de la santé humaine, de l’action sociale, du service au ménage, de l’enseignement et de l’industrie.

 

https://www.latribune.fr/supplement/women-for-future

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